Du 4 au 7 juillet, la Citadelle d’Arras a vibré aux riffs des guitares des plus grands artistes français et internationaux. Comme chaque année, le plus gros festival des Hauts-de-France a su convaincre avec une programmation puissante.
Des têtes d’affiche par dizaines
La particularité du Main Square a toujours été de réunir les plus gros artistes français et internationaux. Ont déjà foulé la Main Stage de la Citadelle d’Arras de prestigieux noms, à l’instar de Coldplay, Iron Maiden, Muse ou encore Depeche Mode. Cette année, la programmation était tout aussi puissante qu’à l’accoutumée.
Le vendredi, Patrice ouvre les festivités, la veille d’un show tout aussi puissant à La Nuit de l’Erdre. Présent en parallèle sur les deux événements, Sean Paul fait monter la Temperature pour une bonne séance de guilty pressure comme on en retrouve seulement en festival. Placebo est également de retour à Arras pour un show marquant devant des milliers de personnes amassées et applaudissant aux titres de Brian Molko et de sa bande.
En parallèle, Georgio et Zola, sur la scène Greenroom, assurent la relève de la scène rap devant des milliers de spectateurs comblés. Le premier est annoncé au pied levé en remplacement de Luther, blessé à la jambe. Le destin aurait pu être le même pour Zola qui, quelques jours auparavant, annulait Solidays pour un problème similaire. Il n’en sera rien au Main Square, pour le plus grand bonheur des festivaliers. Le samedi, Eddy de Pretto et Alonso complètent la programmation française du Main Square et enflamment la Green Room devant un public comblé, qui reprend en chœur les plus grands hits de l’un comme de l’autre.
Grosse programmation anglaise
Le lendemain, Nothing But Thieves conquiert la Main Stage, au même titre que Bring Me The Horizon, dont la performance déclenche des pogos endiablés parmi les fans venus en nombre. Pour revoir ces derniers, ne jouant que très peu en France cet été, rendez-vous à Beauregard sur la même période. Le groupe anglais ramène aux grandes années du Main Square et sa lourde programmation rock qui a largement contribué à la notoriété de l’événement.
Le dimanche, Tom Odell envoûte également la Main Stage. Tout en émotion, l’anglais présente son album Black Friday. Au piano, accompagné de musiciens talentueux devant d’immenses draps blancs. Un concert tout en intimité, malgré les dizaines de milliers de personnes présentes. Quelques jours après une date monumentale à Solidays, et sous un vent qui n’a pas démotivé les festivaliers, Sam Smith prend le contrôle du Main Square. Accompagné de danseurs et danseuses, le Britannique sait comment faire le show. Commençant son show avec, très rapidement, le célèbre You Are Not the Only One, le spectacle prend une tournure toujours plus sombre et dansante, pour terminer en apothéose avec Unholy. Une chose est certaine : Sam Smith ne laisse personne indifférent.
Le dimanche, c’est au tour des anglais de Bombay Bicycle Club de retourner la Greenroom. Connaisseurs du Main Square après un passage remarqué dix ans auparavant, le groupe surprend avec son indie très particulière et positive. Avec leur album My Big Day sous le bras,impossible de ne pas se laisser emporter par la musique du groupe qui, quelques jours auparavant, invitait Damon Albarn, leader de Blur et Gorillaz, sur scène à Glastonbury.
L’électro puissante du Main Square
Les amateurs de musiques électroniques ont de quoi prendre du plaisir à Arras. Le premier soir, Vladimir Cauchemar clôture la Main Stage avec son électro bien connu des publics français, tant l’artiste est présent de partout. D’ailleurs, le public savoyard retrouvera l’artiste au masque de squelette à Musilac la semaine suivante, tout comme Justice. Avec leur électro puissant, le duo français présent sur les deux événements sait comment réchauffer les foules malgré une fraîcheur peu estivale. Avec un show son et lumière unique en son genre et un album (Hyperdrama) acclamé, Justice surprend à chaque instant. Chaque titre est revisité pour un spectacle d’une extrême intensité.
Pour les fous d’EDM, Armin Van Buuren emporte tout sur son passage. Pendant plus de quatre-vingt-dix minutes, le Néerlandais envoie les décibels. C’est également le cas de Mosimann sur la Green Room le dernier soir qui, avec son son joyeux et puissant, captive chacun et chacune. Enfin, Irène Drésel offre une expérience musicale surprenante aux publics de la même scène le samedi. Un moment hors du temps.
Difficile de citer tous les moments du Main Square tant les artistes se suivent et ne se ressemblent pas. Une chose est sûre, que ce soit lors du set ensoleillé de Zara Larsson, du show de deux heures de Lenny Kravitz ou pendant la séquence nostalgie offerte par Avril Lavigne, les souvenirs sont nombreux de ces quatre jours au Main Square Festival.
Une fois de plus, le festival affiche quasiment complet sur toute sa durée. Pour ce vingtième anniversaire, la barre a été placée très haute : vont-ils faire encore mieux en 2025 ?
Article co-écrit par Théo Delattre et Sébastien Martinez
