Zénith de folie avec Kompromat

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Après une tournée intense des festivals pour Kompromat, le duo formé de Rebeka Warrior et Vitalic se réunissait le mercredi 5 novembre au Zénith de Paris pour une date qui restera gravée dans les mémoires. Retour sur une intense soirée son et lumière.

Rideau blanc. Le Zénith de Paris accueille ses premières foules venues applaudir la pépite Jenys, pépite électro-techno queer récemment débarquée à Paris. Entre Kylie Minogue pour le style et Sam Quealy pour la musicalité, l’idée de retrouver l’artiste pour une prochaine date nous traverse l’esprit tant elle sait nous embarquer dans son monde pendant près de dix titres. Parfaitement assumée, le potentiel des grandes scènes se retrouve assez instantanément dans cette première partie.

Après une entracte aux douces musiques techno, les lumières s’éteignent et Kompromat entre rapidement en scène. ONLY IN YOUR ARMS donne doucement le ton sous les applaudissements, avant que ne retentisse le puissant Traum und Existenz puis LIFT ME UP, parmi les titres phares du duo – pas de temps à perdre. Scéniquement, tout y est : des lumières au plafond viennent nous surprendre et nous rappeler les grandes heures de Justice à Bercy. Un tube après l’autre, Niemand prend la suite et nous renvoie directement aux débuts du groupe, lorsque Vitalic et Rebeka Warrior démontraient la logique de leur collaboration qui deviendra rapidement une évidence tant leurs styles respectifs collent. Sur PLAYING/PRAYING, Vimala Pons (qui accompagne également le duo sur I LET MYSELF GO BLIND) monte sur scène sous des applaudissements nourris. 

Puis, le chaos. Les tubes derrière nous, les vrais fans se laissent emporter par la techno sombre de Vitalic et l’énergie puissante et comique de Rebeka Warrior, qu’on lui connaît depuis la folie Sexy Sushi (nostalgie quand tu nous tiens). Les lumières s’emballent, la lettre K se forme régulièrement au travers des éléments du décor, ressemblant presque à du papier déchiqueté. Le public, mou par endroits, possédé ailleurs, vit ce concert comme il l’entend, mais n’a aucun problème à accueillir Rebeka sur Auf Immer Und Ewig

« Vous voulez deux chansons en plus ? » finalement, le rappel durera plus longtemps et La Mort sur le Dancefloor retentit, un grand moment pour les plus nostalgiques de Rave Age, l’album de Vitalic sur lequel collaborait Rebeka – leur premier titre ensemble. Le calme revient avec Le Goût des Cendres avant un dernier moment de violence et les lumières qui s’allument, si même elles s’étaient éteintes à un moment. 

Pas de I DID NOT FORGET YOU avec Rahim Redcar comme ce fut le cas avec Solidays, certes. Mais un show de presque deux heures ou chaque seconde est passée à une vitesse folle. De quoi nous rappeler également nos nuits folles à la Fête de l’Humanité, peu avant d’accueillir Ascendant Vierge. 

Daddy et Mommy ont, une fois de plus, tenu toutes leurs promesses.

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