Sombre Clair

Quel fan de festival peut dire qu’il ne connait pas le Lollapalooza ? Le festival, arrivé à Paris il y a quelques années, propose dans plusieurs villes du monde certaines des programmations les plus importantes. Paris n’est pas en reste et a su le démontrer pendant trois jours intenses.

Trois jours uniques

Cela va sans dire que la programmation du Lollapalooza n’a rien à envier aux voisins Rock en Seine, We Love Green, ou même Solidays, situé sur le même terrain. Cette année, c’est pendant trois jours que nous pouvons fouler l’hippodrome de Longchamp pour le festival. Lil Nas X, Lindsey Stirling, OneRepublic ou Rosalía ont fait partie de nos coups de coeur tant leurs productions à l’américaine ont su combler le public, à moitié français, à moitié international. L’artiste espagnole, d’ailleurs, était il y a quelques mois sur la scène de Coachella alors que Kendrick Lamar, lui aussi présent, nous impressionnait au Primavera Sound. Au final, pas besoin d’aller aussi loin pour profiter de moments musicaux uniques et de scénographies millimétrées.

Parlons rapidement de la production de ce festival aux origines américaines : on se croirait dans une ambiance de stade. Avec plus de 130.000 personnes, Lollapalooza sait régaler visuellement avec une accumulation de shows mémorables à l’image de Rosalía et de ses danseurs. Sa voix et ses pas de danse nous emportent, et nous nous prenons presque à pousser la chansonnette (en yaourt, évidemment) sur La Fama.

Plusieurs scènes, des choix cornéliens

Le Lollapalooza de Paris, comme les autres festivals de la marque à travers le monde, ou les festivals produits par Live Nation en général, propose un nombre tellement grand d’artistes qu’il est parfois difficile de savoir où aller tant la tentation de voir tout le monde est grande. Rester devant l’une des deux grandes Main Stage pour applaudir Rosalía, c’est aussi savoir dire non à l’un des artistes électro de la Perry’s Stage. Au final, on pourra dire qu’il y en a pour tous les goûts, bien que ce soit très frustrant. Lors d’une des premières années du festival parisien, nous avons du faire un choix difficile entre les Red Hot Chili Peppers, Lana del Rey, Alt-J et DJ Snake. Nous savions à quoi nous attendre devant ce florilège d’artistes attendus, et pour beaucoup, en exclusivité française. 

En dehors de la musique, le site du Lollapalooza nous emporte dans un autre univers, loin de la vie parisienne pourtant située à quelques kilomètres. C’est tout un univers qui est créé ici par Live Nation, dès l’ouverture des portes, avec une représentation de la Tour Eiffel (finalement, à moins de deux kilomètres de la Tour Eiffel, quand on y pense) présente depuis le début de l’aventure Lollapalooza Paris. 

Ces trois jours de festival resteront donc dans nos mémoires. Le Lollapalooza, fidèle à sa réputation, ne lésine pas sur le budget et sur l’offre artistique. Nous non plus d’ailleurs, la pinte frôlant les 9€, on a du mal à contrôler le budget. Mais qu’importe, au final : le Lollapalooza, on est là pour le vivre, pour s’en souvenir et pour profiter de dizaines de concerts marquants.

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