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Un Palm’Fest toujours plus beau

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Sombre Clair

C’est la troisième année que le festival se déroule au Point Sublime, à la Palmyre proche de Royan et de Saintes. Pour l’occasion, les organisateurs ont redoublé d’efforts pour offrir une programmation et un événement digne d’un festival qui grandit, qui sait accueillir et créer des souvenirs mémorables.

Trois jours éclectiques

Grâce au succès de son édition de 2022, le Palm’Fest s’enrichit d’une journée supplémentaire en 2023. Au programme, une programmation éclectique digne des plus beaux événements de l’hexagone. 

Le premier soir, les plusieurs milliers de personnes applaudissent DJ Pone et Roméo Elvis. Dès le lendemain, Bomel fait partie des premiers artistes à monter sur la scène principale du Palm’Fest. Peu après, Jive Me, avec toute leur gentillesse et leur énergie, domptent La Palmyre avec leur électro-pop envoûtante et dansante. Avec eux, impossible de s’ennuyer, ne serait-ce qu’une seconde. Le quatuor, mené par Tara au chant, s’est fait connaitre sur les réseaux sociaux et ont rapidement bénéficié d’une reconnaissance internationale, puis nationale. Avec ce deuxième album et plus de quarante dates cet été, Jive Me prouve qu’ils sont faits pour la scène, pour la rencontre, pour l’échange et pour la création de grands souvenirs. Et ça, le public de Palm’Fest le comprend très vite. 

Palm’Fest – ©️ Nicolas Bouffier

Alors que la nuit tombe sur le festival, Fakear, déjà croisé à Écume ou à Musilac, arrive accompagné de deux musiciennes, violoniste et harpiste, pour un moment d’anthologie devant un public désormais nombreux. L’Entourloop sait également convaincre, grâce à ses années sur la scène. 
On se souviendra également de ce dimanche, jour le plus fréquenté de cette troisième édition, pour sa programmation plus rock que les autres jours. Ko Ko Mo, de retour sur scène après une période d’arrêt suite à l’incendie de leur tour bus, captivent avec leur rock inspiré des seventies, mais toujours très moderne. Drôles, passionnés et investis, le duo guitare/batterie laisse peu de temps au public pour reprendre son souffle entre les titres. Pour son plus grand bonheur ! Ils sont suivis peu après par Tagada Jones qui depuis plusieurs décennies savent s’y prendre. Accompagnés des Bidons de l’An Fer, Sans surprise, Skip The Use assure le show. Dès les premières minutes, Matt Bastard invoque un grand wall of death. Pour le reste, le public saura très bien se gérer pour continuer la fête jusqu’à la fin et jusqu’au début du live de Bakermat, écourté suite aux conditions météo qui se dégradent sur le Point Sublime.

Skip the Use au Palm’Fest – ©️ Nicolas Bouffier
Un festival qui grandit

Le Palm’Fest attire depuis trois ans un public certes local, mais qui s’étend de plus en plus au département et à la région. La troisième journée ajoutée cette année est la preuve du succès des deux premières éditions. Cette année, l’organisation fait le choix de proposer un jeudi avec Roméo Elvis en tête d’affiche : cette journée, si elle était proposée le dimanche et compte tenu du public présent, aurait peut-être pu attirer un peu plus de monde, surtout sachant que cette journée terminait plus tôt. Qu’importe : les festivaliers présents ont vraiment apprécié l’événement, notamment pour le lieu assez unique en bord d’océan. La marée baissante et le soleil couchant au fil des heures permet de profiter d’un spot toujours différent et toujours unique. Les organisateurs l’ont bien compris et proposent même un feu d’artifice le samedi sur les berges du Point Sublime. Et effectivement, ce point est vraiment sublime. 

Également, notons une programmation éclectique, même si très homogène sur ses journées. Comptons sur un vendredi très indie-soul-pop-électro et un samedi très rock. Une programmation plus hétérogène aurait pu convaincre l’audience de venir sur plusieurs journées. Dans le cas présent, un fan de rock avait tout le plaisir du monde à profiter du samedi, peut être moins du vendredi, par exemple. 

Cependant, ce qui fait la force du Palm’Fest, en dehors de son lieu magique, est la capacité que le festival a à attirer des publics très différents, du plus jeune festivalier (Skip the Use l’a bien fait comprendre) à ses parents, voire à ses grands-parents ? Dans tous les cas, l’équipe organisatrice sait chaque année améliorer son édition pour proposer un événement qui s’inscrit réellement et très probablement durablement dans le paysage des festivals français. Affaire à suivre en 2024 !

Palm’Fest – ©️ Nicolas Bouffier
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