Depuis 1999, Marsatac s’est imposé comme l’un des festivals phares de la scène urbaine et électro en France, entre Marseille et ses rivages métissés. En 2026, la fête prend ses quartiers du 11 au 13 juin au mythique Parc Borély — un écrin devenu emblématique après des années au fil des lieux et des époques.
Après avoir annoncé un début de programmation avec BOSS LADY, Theodora, également annoncée dans plusieurs rendez-vous dont le Cabaret Vert, aujourd’hui la programmation s’étoffe d’une nouvelle poignée d’artistes.

La Mano 1.9
La Mano 1.9 incarne une nouvelle génération marseillaise brute, incisive, nourrie d’un rap viscéral et sans filtre. Sa musique, tendue et authentique, puise dans les réalités du quotidien tout en proposant une énergie scénique explosive. À Marsatac, son flow direct et son esthétique sombre promettent une ouverture de festival marquée par l’impact et la sincérité.

menace santana
menace santana poursuit son ascension fulgurante avec un univers trap halluciné, tranchant, reconnaissable entre mille. Son charisme, sa mélancolie maîtrisée et son sens du rythme en font une figure incontournable des sons alternatifs. Sur scène, il déploie une intensité hypnotique, mélangeant froideur sonore et vulnérabilité brute, parfaite pour un public avide d’expériences immersives. Deux ans après son passage remarqué parmi les têtes d’affiches, menace santana compte bien retourner Marseille.
Ino Casablanca
Ino Casablanca apporte une touche singulière au line-up avec son rap poétique, cinématographique, où les mots s’étirent comme des images. Ses productions soignées, oscillant entre modernité et influences underground, révèlent une sensibilité rare dans la scène actuelle. À Marsatac, il devrait offrir un moment suspendu, articulé autour de textes profonds et d’une présence scénique magnétique.

Disiz
Disiz revient en pleine maîtrise artistique, fort d’une carrière hybride où rap, pop et introspection se mêlent. Capable d’alterner puissance et douceur, il explore les émotions humaines avec une lucidité qui touche un large public. Son passage à Marsatac s’annonce comme un temps fort, porté par un artiste expérimenté, généreux, capable d’enflammer autant que de bouleverser.
Bamby
Bamby, véritable révélation dans le paysage urbain, séduit par sa fusion percutante de dancehall, trap et influences caribéennes. Sa voix affûtée, son énergie solaire et son sens du show promettent un live irrésistible, taillé pour faire danser. À Marsatac, elle apporte fraîcheur, puissance féminine et un vent exotique qui contraste avec les sonorités plus sombres du week-end.

Theodora
Théodora, déjà évoquée dans un précédent article d’Esprit Festivalier, continue d’imposer sa signature hyperpop-rap atypique. Entre fragilité assumée, explosions synthétiques et textes incisifs, elle représente la relève audacieuse d’une scène en mutation. Son passage au festival s’annonce vibrant, aussi déstabilisant que captivant, idéal pour ceux qui aiment découvrir avant tout le monde. Comme quoi, de We Love Green en milieu d’après midi (où elle sera de retour cette année) à la grande scène de la Fête de l’Humanité, Theodora a marqué et marquera d’autant plus le monde des festivals.

Une identité forte : Marseille, mixité, fête et responsabilité
Marsatac, le festival à la croisée des genres, mêle rap, électro, musiques urbaines et musique locale. Depuis sa première édition en 1999, dédiée à la scène hip-hop marseillaise, le festival n’a cessé de grandir et d’élargir son horizon, jusqu’à inviter de grandes têtes d’affiches telles que Aya Nakamura, Kaaris, Laylow, Brutalismus 3000 ou encore Meryl.
