Musilac 2025 : une dernière soirée en apothéose

- Advertisement -

Musilac nous donnait rendez-vous pour son ultime soirée au bord du lac du Bourget, dans un décor toujours aussi enchanteur. Pour cette clôture de festival, les festivaliers ont répondu présents pour vibrer une dernière fois aux côtés de Jean-Louis Aubert, Zaho de Sagazan et MC Solaar.

Une après-midi dans un cadre magique

L’ambiance du samedi se distingue par une sérénité particulière. Grâce au week-end, le public arrive plus tôt, prêt à savourer chaque instant de cette dernière journée. Du côté de la scène Korner, Bouki puis Marlene Larsen ouvrent les festivités avec leurs univers singuliers. Dès 18h, cap sur la grande scène Lac pour (re)découvrir Clara Ysé. Sa pop envoûtante, teintée de nappes électroniques et ponctuée par un saxophone hypnotique, s’accorde à merveille avec le décor sublime du festival.

Photo by Morgan Kergroac’h

Une montée en intensité entre pop et rap culte

L’esplanade se remplit progressivement alors que l’on attend deux artistes aux univers bien différents mais tout aussi fédérateurs. Hoshi entre en scène entourée de ses musiciens et très vite, la connexion avec son public est palpable. On chante, on vibre, on applaudit : un véritable instant de communion. On remarque aussi par la présence sur scène de Lola, bassiste engagée (notamment avec le mouvement More Women On Stage) qu’on retrouve aussi chez Pogo Car Crash Control qu’on adore.

Photo by Morgan Kergroac’h

Puis c’est MC Solaar qui prend le relais et l’ambiance change de teinte pour se laisser emporter par le groove et le flow du rappeur. On se surprend à connaître les paroles par cœur, à replonger dans les années 2000, à sourire en entendant les premières notes de “Da Vinci Claude” ou “Caroline”.

Un dernier grand écart musical entre rock intemporel et pop électro

Le crépuscule s’installe doucement sur Aix-les-Bains et Jean-Louis Aubert monte sur la Mainstage. Très vite, les hymnes de Téléphone résonnent dans toute l’esplanade : “Argent trop cher”, “Ça c’est vraiment toi”, “Un autre monde”… Le public, toutes générations confondues, chante à pleins poumons, la nostalgie au cœur et les pieds bien ancrés dans le présent. Une belle célébration du rock à la française.

Photo by Morgan Kergroac’h

Et comme si cela ne suffisait pas, Zaho de Sagazan enchaine sur la Mainstage Montagne. Entre envolées vocales et beats électro qui frôlent la techno, elle livre un concert intense, presque habité. On retient son bain de foule en chantant “La symphonie des éclairs”, moment de grâce absolu, et sa superbe reprise de “Modern Love” de Bowie en guise de bouquet final.

World music, emo et dernier frisson

Il aurait été impensable de ne pas évoquer Orange Blossom, qui a transformé la scène Korner en véritable vortex sonore, mêlant rock brut et ambiances planantes issues des musiques du monde. Pour les plus fêtards, Théa a offert un closing coup de poing, entre vibe emo et esthétique néo-pop ravageuse. Un dernier shot d’adrénaline pour celles et ceux qui refusaient que la fête s’arrête.

Photo by Morgan Kergroac’h (concert de Apashe)

Ainsi s’achève cette édition 2025 de Musilac. En quatre jours, le festival a prouvé une fois encore sa capacité à créer du lien entre les générations, les styles, les émotions. Une chose est sûre : Musilac reste ce lieu rare où la musique fait plus que rassembler.

- Publicité -

Articles connexes

Vendredi à Musilac : Santa, Soprano, Lamomali et l’énergie du live

Ce vendredi soir à Aix-les-Bains, Musilac a rassemblé un...

Musilac : une édition marquante pour l’un des plus beaux festivals de France

Dans l’un des cadres les plus idylliques de France,...
- Publicité -