Le 29 février dernier, les différents acteurs de la culture à Nantes ont organisé une conférence suivie d’une soirée pour sensibiliser les pouvoirs publics sur les difficultés rencontrées lors de l’organisation de leurs évènements. Le but de cette conférence était d’expliquer les revendications communes aux petits et grands acteurs de la culture nantaise.
Stereolux, l’association Get Up!, Paco Tyson et Big City Life, ainsi que les différents candidats aux municipales étaient présents afin de discuter des revendications du manifeste “Air Libre” signé par les quelques 50 artistes et collectifs.
Le débat a eu lieu de 15h30 à 18h, les thématiques suivantes ont été exposées par les collectifs :
- Problématiques sécuritaires démesurées et trop coûteuses (Pour un festival comme le Dub Camp, soit 30 000 personnes, cela représente ⅓ du coût du festival selon Olivier Bruneau) ;
- Refus d’exploitation de lieux sans motif réel ;
- Délais de réponse extrêmement longs ;
- Multiplication des acteurs publics à qui demander des autorisations ;
- Ou encore réponses difficiles à obtenir.
Tout cela menant à l’annulation de festivals tels que Paco Tyson en 2019 à quelques mois de la manifestation.
À la suite de cela, les candidats aux municipales avaient tous quelques minutes pour exposer des mesures et des engagements concrets auprès des collectifs mais aussi du large public présent. Malgré le fait que certains candidats récitaient un texte tout préparé ou des réponses parfois un peu décalées, des propositions ont été effectuées et les candidats auront la possibilité de signer le manifeste “Air Libre” d’ici peu.
À partir de 19h, une soirée gratuite sous les Nefs était organisée par les auteurs de ce manifeste. 2 scènes et 20 artistes tels que LEBÖ, Hūsh, Modern Collapse et Yohooo en début de soirée étaient là pour faire danser les quelques milliers de personnes venues assister à l’événement qui fût une réussite.
Une promesse des signataires : “Ceci n’est que le début de l’aventure Air Libre”.