L’an dernier, Rilès avait déjà retourné les codes du rap et de la performance. Pendant vingt-quatre heures, il avait couru sans interruption sur un tapis roulant, face à une scie mécanique. Une image forte, entre tension et endurance, qui symbolisait parfaitement son rapport à la création.
À l’occasion de la sortie de son nouvel album « The 25th Hour », prévue ce 24 octobre à minuit, Rilès revient avec une nouvelle performance aussi intrigante qu’intense.
La répétition, l’épuisement, la sincérité
Ce week-end, Rilès sera à Paris, pour un événement qui s’étendra une nouvelle fois sur vingt-quatre heures d’affilée.
Pendant toute une journée, et toute une nuit il va répéter le même geste : poser sa main, trempée dans la peinture rouge, sur des pochettes de CD vierges. Une par une. Sans s’arrêter. Chaque empreinte sera unique, marquée par la fatigue, la précision du moment, ou au contraire par la maladresse d’un geste à bout de force.

Ce rituel fait écho aux Tegata des lutteurs de sumo, ces empreintes de main qu’ils laissent comme signature. Sauf que Rilès détourne le symbole : ici, il ne s’agit pas d’un simple autographe, mais d’un acte créatif. Ce qui est ailleurs purement mécanique devient, entre ses mains, une œuvre à part entière.
Dans un monde où les signatures d’albums se font “à la chaîne”, il choisit de redonner du sens à l’objet, de se reconnecter à l’effort, à la trace, à la sincérité du geste.

Ces pochettes, marquées une à une par sa main, seront d’ailleurs les seules éditions physiques de « The 25th Hour ».
Et pour que tout le monde puisse en être témoin, la performance sera retransmise en direct sur les réseaux sociaux de l’artiste.
Un album qui prolonge sa réflexion sur le dépassement de soi
The 25th Hour s’inscrit dans la continuité de Survival Mode, tout en poussant encore plus loin les réflexions sur la persévérance, la solitude et le dépassement de soi.
Ce nouveau projet, Rilès l’a imaginé comme une “heure supplémentaire”, celle qu’on trouve quand il n’y a plus rien à donner, quand on crée malgré la fatigue, malgré tout. Fidèle à son approche autodidacte, il signe une œuvre dense, aussi introspective que puissante, où l’énergie brute se mêle à des moments de doute et d’humanité.
C’est un disque qui parle autant d’endurance que d’émotion, une extension naturelle de ce qu’il vit dans ses performances physiques.
L’artiste qui ne fait rien à moitié
Avec Rilès, rien n’est jamais laissé au hasard. Il ne se contente pas de sortir un album : il le vit, il le transforme en expérience, en œuvre vivante. Cette nouvelle performance confirme une chose : Rilès ne joue pas le rôle de l’artiste engagé, il l’incarne.
L’aventure ne s’arrête pas là. Dès janvier 2026, il repartira sur les routes pour une tournée qui s’annonce déjà intense.
Pour prendre son billet c’est par ici !

