The Reytons : un final explosif à Paris

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The Reytons étaient de retour à Paris pour un concert très attendu au Cabaret Sauvage, pour conclure leur tournée européenne. Après une première apparition remarquée sur la scène Firestone de Rock en Seine 2023, puis un Trabendo sold-out en 2024, c’est au Cabaret Sauvage que les Britanniques ont conclu leur tournée… et de quelle manière !

Une vibe british au cœur de La Villette

Alors que le soleil brillait sur Paris, une ambiance presque anglaise flottait déjà dans l’air. Sur le chemin menant à la salle, les premiers fans vêtus de maillots de foot floqués « Reytons » annonçaient la couleur. À mesure que l’on approchait du Cabaret Sauvage, le décor prenait des airs de parc londonien tant nos amis d’outre-Manche avaient répondu présents. Les Reytons, c’est une vraie famille et ce concert en était la plus belle démonstration.

Avant que les hôtes de la soirée ne montent sur scène, c’est Freddie Halkon, jeune artiste anglais, qui ouvrait le bal. Une découverte rafraîchissante mêlant folk et rock, le tout porté par une énergie ultra positive qui a su immédiatement embarquer le public.

The Reytons, machines à hymnes

Lorsque résonne enfin l’intro de « Red Smoke« , le Cabaret Sauvage explose littéralement. Le sol tremble sous les sauts d’un public en feu et le groupe enchaîne sans temps mort avec « Adrenaline » puis « Let Me Breathe », deux bombes issues de leur dernier album Ballad Of A Bystander. La tension redescend brièvement, juste le temps pour Jonny Yerrell, frontman charismatique du groupe, de saluer la foule et sonder les origines de son audience. Si les applaudissements confirment une majorité française, le rugissement côté UK ne laisse aucun doute : les Britanniques sont bel et bien là, en force ! L’ambiance continue de monter d’un cran avec « Harrison Lesser » : bières qui volent, pogos enragés, public qui chante à tue-tête même les riffs de guitare… Un vrai moment de communion rock comme on les aime.

The Reytons au Cabaret Sauvage

Un groupe proche de ses fans, pour de vrai

Les Reytons déroulent une setlist millimétrée, alternant les titres puissants comme « Low Life » avec des morceaux plus sensibles tels que « Market Street », sans jamais perdre l’intensité du moment. C’est la dernière date de la tournée, et une certaine émotion plane dans l’air. Jonny prend le temps de s’adresser au public avec beaucoup de sincérité. Il raconte reconnaître, soir après soir, des visages familiers venus les soutenir tout au long du voyage. Pour remercier cette fidélité, le groupe réserve une belle surprise à l’un de ces fans inconditionnels : deux « Golden Tickets », offrant un accès à vie à tous les futurs concerts de The Reytons. Un geste rare et généreux, qui témoigne parfaitement de la proximité entre le groupe et sa communauté.

Le rappel débute sur l’incontournable « Kids of the Estate« , accompagné d’un fumigène qui embrase littéralement l’atmosphère — un classique chez les anglais. Enfin, « Broke Boys Cartel » vient conclure la soirée dans une dernière décharge d’énergie, avec un pogo final comme feu d’artifice.

Ce concert parisien a confirmé ce que nous savions déjà : The Reytons ont tout pour conquérir les scènes de festivals français. Avec leur énergie brute, leurs hymnes fédérateurs et cette proximité rare avec leur public, ils cochent toutes les cases d’une future success story hexagonale. On espère les voir très vite sur les plus belles scènes de l’été !

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