Récit d’une nuit légendaire : Last Train a enflammé le Trianon

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Last Train donnait rendez-vous à son public ce vendredi 5 décembre 2025 au Trianon pour conclure une première série d’environ 70 concerts faisant suite à la sortie de leur album III. L’engouement était tel, que le groupe a dû doubler sa date parisienne, la première s’étant retrouvée sold out en quelques minutes.

Vendredi soir, l’humeur est à la fête dans la capitale. La plupart des gens viennent de terminer leur semaine de travail, les terrasses débordent déjà, et nous nous dirigeons assez tôt vers cette salle mythique qu’est le Trianon. Le bar affiche déjà une longue file de fans venus s’offrir un verre avant le début du show. Dans la salle, la fosse est à moitié remplie, prête à s’embraser.
Le trio britannique HotWax ouvre la soirée, et honnêtement : on se prend une claque dès les premières secondes. Les trois Anglaises chauffent le Trianon à bloc avec leur rock brut, puissant, impossible de rester indifférent. Une superbe découverte.

Il est un peu plus de 20h30 quand la fosse se densifie. La lumière s’éteint brutalement, le public hurle. Last Train monte sur scène dans la pénombre et entame le concert avec “Home”. L’intro, longue et progressive, fait monter la tension : le morceau décolle et toute la salle s’enflamme immédiatement. Les verres volent, le sol tremble, et un immense pogo se forme instantanément. On est happé, impossible de résister.

Photo de Théo Scalia


Le groupe enchaîne avec “The Plan”, deuxième titre de leur dernier album. Devant, ça pousse, on manque d’air, on est serrés… mais cette sensation est incroyable. On se croirait dans les vieux lives des années 2000, ceux qu’on regarde sur YouTube avec nostalgie. “On Our Knees” et “Way Out” suivent, classiques absolus pour les fans. La fosse s’écarte, repart de plus belle à chaque refrain, chaque riff. Le groupe est galvanisé, donne tout et c’est un bonheur de les voir dans cet état de grâce.

Le concert déroule, ponctué de quelques mots de Jean-Noël, frontman du quatuor. Ça fait du bien de voir un groupe français défendre aussi sincèrement et intensément le rock, un genre qui va et vient au gré des modes.
Avec une discographie de plus en plus large, le choix des titres doit être un casse-tête. Alors Last Train dégaine un medley. Une manière de faire plaisir à tout le monde, et ça marche : la salle entière est emportée, gradins comme fosse. Le temps s’arrête, chacun oublie un instant sa vie extérieure pour se laisser porter par l’intensité du moment.

Photo de Théo Scalia

Puis le rythme s’apaise sans jamais perdre en intensité. Jean-Noël s’installe au piano pour interpréter “The Idea Of Someone” puis “Revenge”. La foule reprend son souffle, accueille ces morceaux dans un silence presque sacré, et se laisse emporter dans une parenthèse d’émotionnelle profonde. “Revenge” se termine sur un solo de batterie magistral qui scotche tout le monde.
Le groupe enchaîne avec “This Is Me Trying”. Jean-Noël hurle le couplet à trois mètres du micro, le moment est puissant. Et déjà… vient l’heure du rappel.

Last Train remonte sur scène pour clôturer cette soirée avec le morceau que tout le monde attend : “The Big Picture”. Toute la salle chante et l’instant donne la chair de poule. C’est magnifique, fédérateur, presque surréaliste.
Le quatuor vient de livrer un concert légendaire à Paris : près de deux heures de show pour un prix accessible (35 €), une démarche devenue rare dans l’industrie du live en 2025. Toute la salle prend un long moment pour applaudir le quatuor. Comme pour donner un maximum d’amour à ce groupe qui vient de tant donner sur scène à son public, et à la musique. 

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