Les Petites Folies 2025 : une bouffée d’air iodé, de sons éclectiques et d’engagement

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Du 6 au 8 juin 2025, les dunes de Porspaul, à Lampaul-Plouarzel, se transformeront en scène à ciel ouvert pour accueillir la 13e édition du festival Les Petites Folies. Plus qu’un simple événement musical, ce rendez-vous breton s’impose comme une expérience sensorielle, humaine et profondément engagée. Dans un cadre sauvage et préservé, où l’océan se mêle aux champs d’ajoncs, le festival affirme haut et fort : faire la fête, oui ! Mais de manière responsable.

Un festival qui sait marier fond et forme

Ce qui distingue Les Petites Folies, ce n’est pas seulement sa programmation, c’est son état d’esprit. Ici, pas de tape-à-l’œil superflu, mais une atmosphère sincère, festive et joyeusement décalée. Sur scène comme dans les allées du festival, la diversité est de mise. La programmation 2025 promet un grand écart délicieux : du groove absurde de Philippe Katerine à la fureur ludique d’Ultra Vomit, en passant par la poésie incandescente de Clara Ysé ou les envolées électro de Feder et The Avener. Le dimanche se fera plus mélodique, avec les voix sensibles de Hoshi et Adé, et les beats solaires du duo Trinix.

Mais là où le festival se distingue vraiment, c’est dans sa manière d’orchestrer tout cela sans compromettre son engagement éco-responsable. Car ici, l’empreinte carbone n’est pas une fatalité, c’est un défi à relever avec créativité.

L’éco-responsabilité comme ligne de basse

Aux Petites Folies, chaque geste compte. L’électricité ? Fournie à 100 % par Enercoop, une coopérative d’énergie renouvelable. Les gobelets ? Réutilisables, bien sûr, et les déchets sont triés avec soin grâce à un réseau de bénévoles aussi investis que les artistes sur scène. Mais le festival ne se contente pas de réduire son impact : il sensibilise. Des ateliers, des stands pédagogiques, des partenariats avec des associations locales, distribution de cendriers de poche… Tout est pensé pour que la fête soit aussi une prise de conscience joyeuse.

Photo : Pascal Moign

Les circuits courts sont privilégiés, tant dans l’assiette que dans la logistique. On y déguste une crêpe bio à deux pas d’un concert, un cidre artisanal à portée de chant. Même pour venir au festival, des navettes depuis Brest et des parcours à vélo sont prévus, inaugurant la nouvelle véloroute entre Saint-Renan et Plouarzel, histoire de limiter les voitures dans ce petit coin de paradis.

Une ambiance familiale… mais pas plan-plan

Ce qui frappe aux Petites Folies, c’est ce savant équilibre entre décontraction et effervescence. Un espace est dédié aux enfants, avec des jeux en bois, des ateliers créatifs et des animations douces : parce qu’on peut danser sur du Biga*Ranx tout en gardant un œil sur les petits. Et pour ceux qui veulent vivre le festival autrement, Archipel Excursions propose une escapade iodée pendant le week-end du festival, avec la possibilité les îlots de l’archipel de Molène notamment.

Photo : Mathieu Rivrin

Ici, on ne consomme pas le festival, on le vit, on y participe. Que ce soit sur la scène karaoké improvisée ou dans une discussion sur la préservation du littoral, chacun trouve sa place.

Un rendez-vous qui a du sens

Les Petites Folies, c’est la preuve que les grandes idées peuvent se vivre dans des formats à taille humaine. C’est un festival qui n’a pas besoin de paillettes pour briller, parce qu’il mise sur l’authenticité, l’intelligence collective et une vraie réflexion sur le monde qu’on veut construire. Trois jours de musique, de rires et de rencontres… avec l’océan pour témoin.

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