James Arthur : émotions en cascade au Zénith

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Dimanche 23 novembre 2025, le Zénith de Paris vibre de la pop touchante de James Arthur, britannique connu pour ses titres marquants tels que Say You Won’t let Go ou Impossible. James Arthur est de retour à Paris dans le cadre de sa tournée “The Pisces World Tour”, en soutien à son sixième album Pisces. Cet album intime, personnel et introspectif, trouve son écrin dans la plus grande salle parisienne où l’artiste n’a jamais joué. Au Zénith se retrouve un public de fans de la première heure, peut-être même ceux qui l’avaient vu au Main Square en 2014 (souvenirs…) et de nouveaux intéressés, captivés par les albums suivants. 

L’annonce de ce concert avait déjà suscité une belle émotion dans la capitale, assurant un concert presque complet. Pour James Arthur, pas besoin de première partie : simplement un écran en demi-cercle représentant le logo de Pisces tel le signe astrologique, sur fond bleu et avec une playlist pop moderne, entre Miley Cyrus et Ed Sheeran, playlist qui fait sens avant la montée sur scène de l’artiste. Comme le rappelle le site officiel de la tournée, cette dernière est conçue comme une plongée, et le décor scénique – tantôt baigné de bleu, tantôt d’un blanc chaleureux – suggère un univers entre rêve et réalité.

Poésie et émotions

Les lumières s’éteignent, ou plutôt les écrans s’allument. De bleu, s’il vous plait. Les musiciens, en contrejour, apparaissent progressivement sur scène, sous les applaudissements. Rapidement, James Arthur se présente, reconnu grâce à sa silhouette laissant deviner son grand sourire – il le rappellera plusieurs fois pendant ce show, ce concert s’annonce comme l’un des meilleurs de sa tournée. Très vite, il enchaîne avec des titres qui balancent entre ses grands classiques et des extraits de Pisces, son dernier album qu’il défend ce soir. Les titres, des moins aux plus connus, s’enchaînent progressivement. Un mashup de titres (Certain Things, Safe Inside, Quite Miss Home, A Year Ago) s’enchaînent en version acoustique, avant que l’artiste ne décide de traverser le public, sous l’émotion palpable des personnes qu’il croise. Rapidement, il monte sur une petite scène en plein milieu du Zénith de Paris : proximité oblige sur ce canapé installé pour l’occasion. James demande un verre pour accompagner la Guiness qui l’attendait sur la petite table disposée devant ce canapé. Face à la scène, petit regret pour les publics des gradins, on se console grâce aux écrans géants. James Arthur le répète – ce soir, c’est vraiment une date qui restera dans sa mémoire. 

Retour sur la scène principale pour interpréter une nouvelle série de titres, dont New Tattoo et Supposed. Grand moment également avec KARAOKE, sorti cette année : Emily, une jeune fan du public, surnommée (évidemment) Emily in Paris par notre cher James Arthur, est invitée à rejoindre le chanteur britannique sur scène pour une session karaoké : « t’inquiète, si tu connais pas les paroles, tu peux tricher mon prompteur est ici ». En aura t-elle eu besoin ? Si l’émotion ne se ressentait pas autant dans la voix, symbole du grand moment que vivait cette personne, nous n’aurions pas vu que c’était une amatrice. 

@concerts_addict

Quand @James Arthur te fait faire un « Karaoke » sur la scène du @Zénith Paris – La Villette 😜😜😜 #jamesarthur #piscesworldtour #zenithparis #karaoke #jamesarthurparis

♬ son original – Concerts_Addict 🎫

Vers la fin, il monte le ton avec des chansons plus grand public, peut-être “Falling Like the Stars” ou des extraits dynamiques de Pisces. Les projections reprennent : cette fois-ci, des images de ciel étoilé, des constellations, des vagues d’eau – un clin d’œil au concept “Pisces” comme signe d’eau. Le crescendo visuel et sonore provoque un vrai moment “à-haut” : la salle se soulève, les bras se lèvent, certains chantent, d’autres sont juste silencieux, absorbés. Le chanteur se confie, parle de sa détection de TDAH et rappelle que nous ne sommes jamais seuls. Que la dépression peut et doit être combattue. La musique comme rempart, comme toujours. 

Puis vient évidemment Impossible, peu avant de quitter rapidement la scène. Une nouvelle fois les téléphones se lèvent et les paroles sont justement chantées une à une. Retour de James Arthur sur scène, applaudissements nourris, larmes visibles sur certain·es : encore quatre titres et le magnifique Say You Won’t Let Go pour couronner le tout.

@flo76836

Quand le zenith chante à l unisson Impossible 🥰 @James Arthur

♬ son original – flo76

Les dates de James Arthur sont si rares à Paris qu’elles n’en sont que plus belles : un petit tour par la case festivals permettraient à encore plus de publics de profiter de ce moment suspendu. Expérience à vivre, encore et encore.

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