Ce mercredi 3 septembre, Post Malone donnait rendez-vous à ses fans français pour une date unique dans l’Hexagone. Direction la Défense Arena, plus grande salle d’Europe, pour accueillir l’étape parisienne du « Big Ass Tour ». Une soirée placée sous le signe des sensations fortes, avec en ouverture un invité de taille : Jelly Roll, ami et complice de Posty.
Jelly Roll, pour sa première internationale
Dans le métro, des chapeaux de cowboy côtoient des conversations en anglais teintées d’accent américain : aucun doute, la destination est la bonne. Lorsque nous pénétrons dans l’arène, Jelly Roll est déjà sur scène. Le rappeur-country originaire de Nashville livre un set généreux, ponctué de reprises fédératrices comme « Levels » d’Avicii, « Sweet Home Alabama » de Lynyrd Skynyrd ou encore « Let It Be » des Beatles. Mais c’est surtout son authenticité qui marque les esprits. Il confie qu’il s’agit de sa première date à Paris, avant de faire monter sa femme sur scène pour l’embrasser sous les applaudissements nourris du public. Un moment tendre et inattendu, qui clôt un concert plein de sincérité.
Une arrivée de rockstar sous une pluie d’étincelles
À l’approche du set principal, une surprise nous attend : la salle n’affiche pas complet. Ni fosse ni gradins ne sont pleins, ce qui interroge. La Défense Arena est-elle trop vaste ? Les prix des billets trop élevés ? Le choix de la date, un mercredi soir de rentrée ? Qu’importe, à 21h35, les lumières s’éteignent et la foule hurle. Post Malone fait son entrée, bière à la main, sur une scène qui s’illumine comme une route américaine. Les premiers feux d’artifice claquent : le show peut commencer.

Dès « Wow. », extrait de l’album Hollywood’s Bleeding, Posty rentre en connexion avec son public. Entre chaque morceau, il prend le temps de remercier son public avec bienveillance. On perçoit chez lui cette authenticité rare qui touche directement au cœur ses fans.
Un instant suspendu, comme un rêve devenu réalité
Le spectacle alterne tubes imparables, effets pyrotechniques et moments intimes. Jelly Roll revient brièvement pour partager « Losers » avec son ami, mais le vrai moment de grâce survient lorsqu’un fan brandit une pancarte demandant : “Can I play Stay with you ?”. Post Malone l’invite aussitôt sur scène, lui tend sa guitare et sa bière, puis s’allume une cigarette. Le temps s’arrête. Devant des dizaines de milliers de spectateurs, un fan réalise son rêve aux côtés de son idole. Une parenthèse magique, où la proximité entre l’artiste et son public prend tout son sens.

Un final incandescent, porté par des hymnes générationnels
La suite est un déferlement d’énergie. La scène se transforme en saloon moderne, illuminée de néons cowboy. Les lances flammes embrasent la salle sur « Rockstar« , faisant vibrer la structure des gradins. Puis s’enchaînent les hymnes planétaires : « I Had Some Help« , « Sunflower » et enfin « Congratulations« , repris en chœur par une foule surexcitée. L’arène se transforme en un magnifique lieu de communion.

Avant de quitter la scène, Post Malone prend encore le temps de remercier ses fans, visiblement ému. Plus de 2h d’un show à la fois spectaculaire et profondément humain, où le rappeur a prouvé qu’il sait conjuguer démesure scénique et proximité sincère.