Soft Launch, c’est l’histoire d’un groupe de potes qui baigne dans la musique depuis toujours. Cette formation, bien que récente, connait une longue trajectoire dans l’industrie de la musique. Rencontre avec ces cinq compères, intimes de Declan McKenna, sous le soleil de Rock en Seine.
Comment vous sentez-vous à l’idée de jouer à Rock en Seine ?
Josh : Plutôt, plutôt bien en fait. Nous sommes partis de Londres très tôt ce matin, vers 7h. C’est génial de venir ici, c’est beau et ensoleillé, ce n’était pas le cas à Londres.
Qu’attendez-vous de cette date ce soir ?
Josh : C’est difficile à dire. Si dix personnes viennent, nous serons contents, surtout parce qu’on est dix autour de cette table (rires). Donc si tu ne viens pas nous voir, ça craint ! Mais, tu sais, notre groupe est assez récent. On a évidemment fait ce concert à Paris et cette tournée en première partie de Declan McKenna, ce qui était super. Donc si certaines des personnes présentes à la Cigale sont là, peut-être qu’elles viendront. Mais bon, on attend pas grand chose, on va juste monter sur scène et essayer de faire le meilleur concert possible.
Revenons sur cette date avec Declan à Paris : quel souvenir en gardez-vous ?
Conor : Je me souviens que nos voix étaient complètement flinguées. C’était le dernier jour de la tournée, c’était le meilleur concert que nous ayons jamais joué. J’en suis presque sûr.
Josh : Le public a vraiment porté le concert ce jour-là.
Henry : Ils étaient vraiment à fond.
Conor : C’était la première fois que le public sautait vraiment pour nous.
Quelle est votre relation avec Declan McKenna ?
Henry : Cousins (rires). Limmer [Ben] et moi, nous avons joué dans le groupe de Declan pendant environ un an et demi. Nous sommes de vieux amis, en fin de compte. Mais nous sommes avec Soft Launch maintenant. Et c’était un bon chapitre de nos vis. Je suppose qu’on est maintenant tous sur la même longueur d’onde pour les concerts.
Ben : Les concerts avec Declan étaient géniaux. Et il était un grand défenseur de Soft Launch. Il nous a beaucoup soutenus. On lui en est vraiment reconnaissants, il nous a emmenés en tournée en Europe. On a pu jouer à La Cigale. C’était vraiment fou. Et on a fait notre dernier concert avec Declan à Paris. Donc maintenant, on est de retour ici pour faire un concert en tant que groupe, c’est plutôt cool.
Henry : Et sans lui.
Ben : Tu vois, Paris est le lien de tout. On adore Paris.
Pendant votre concert, on est frappé par vos échanges de rôles sur scène. Comment avez-vous préparé ce set ?
Henry : Pierre, feuille, ciseaux (rires). Habituellement, pierre, feuille, ciseaux ou une sorte de système de pari. Et au final, c’est à celui qui veut jouer de la guitare. Il [Benedict] gagne en ce moment. Il ne veut pas, il n’a pas changé. Il n’a eu qu’un moment d’échange d’instruments pendant le show. Je pense aussi tout est un peu dicté par qui joue quoi au moment de l’enregistrement de la chanson.
En 2024, vous avez sorti trois singles, dont le dernier, In My Bed. Quelle est l’histoire derrière ce morceau ?
Josh : Il a été écrit lors d’une journée vraiment tranquille, presque de flemme, à Brighton. L’idée est un peu de raconter le fait de rester assis, à macérer dans sa flemme. Je suppose que c’est la seule façon de décrire ce titre. C’est un morceau qu’on a enregistré en groupe dans une vieille étable à traire les vaches. Cette étable a été convertie en Airbnb à Brighton, dans le Sussex. On a tout fait en une journée, le processus a été assez rapide. Je pense que c’est probablement pour ça que c’est un morceau qui nous semble aussi immédiat. Qand on l’a enregistré, ça s’est fait tout aussi vite. Il a gardé ce niveau d’immédiateté.
Malgré l’histoire récente de Soft Launch, vous n’êtes pas inconnus des scènes, Josh [McClorey], tu étais notamment dans The Strypes et tu es déjà venu à Solidays ! Comment retrouve-t-on ta patte dans tous tes projets ?
Josh : On veut s’amuser ! Sincèrement.
Conor : Ne pas prendre tout ça trop au sérieux et juste faire de la musique, sortir des titres.
Josh : Et gagner beaucoup d’argent. L’argent est le principal moteur de presque tout ce que nous faisons.
Certains de vos titres ont été écrits dès 2022. Quelle suite allez-vous donner à votre projet ?
Josh : Je pense qu’on va essayer de se diffuser aussi loin que possible géographiquement et d’atteindre de nouveaux publics. On ne peut pas vraiment prévoir ce qui va se passer et qui va aimer notre musique. On essaie juste de la diffuser et de jouer dans de nouveaux endroits, espérer emmener des fans avec nous et continuer à grandir. Il n’y a pas grand-chose d’autre à faire, juste continuer à sortir de la musique et espérer avoir un hit, faire beaucoup d’argent.
Henry : Tu travailles toujours là-dessus.
Josh : Ouais. Toujours en train de travailler sur l’argent, sur le hit et sur le public. Et la géographie. On n’a pas encore commencé en Corée du Sud.